mardi 29 septembre 2009

Sagesse






Saisis l'opportunité lorsqu'elle se présente,




Une fois manquée, elle est peut-être perdue pour toujours.


(Feng Menglong)

lundi 21 septembre 2009

Chat Zen



Il arrive, ces temps-ci, des évènements étranges dans le monde :


On dit ceci et on dit cela.


Rien ne sert de discuter.


Mieux vaut faire un petit somme.

mercredi 9 septembre 2009

lundi 10 août 2009

Vive les vacances






Le soleil brille



Les oiseaux chantent,



Et ce blog est en vacances.




lundi 29 juin 2009

Couleur lavande






Ne te plains pas de ton temps



Demande toi ce que tu as fais pour le rendre meilleur !

mercredi 10 juin 2009

Fragile





Tant que la pluie tombera


Comme des larmes d'étoiles,


Comme des larmes d'étoiles


Pour toujours elle nous rappellera


A quel point nous sommes fragiles,


A quel point nous sommes fragiles

mardi 2 juin 2009

Je vis...





Vivre,


C'est se réveiller la nuit


dans l'impatience du jour à venir,


C'est s'émerveiller


de ce que le miracle quotidien se reproduise


pour une fois encore.


C'est avoir des insomnies de joie



Paul-Emile Victor

mercredi 20 mai 2009

Le crépuscule de la vie

Jacques Brel




LES VIEUX 1963







Les vieux ne parlent plus ou alors seulement parfois du bout des yeux




Même riches ils sont pauvres, ils n'ont plus d'illusions et n'ont qu'un coeur pour deux






Chez eux ça sent le thym, le propre, la lavande et le verbe d'antan






Que l'on vive à Paris on vit tous en province quand on vit trop longtemps






Est-ce d'avoir trop ri que leur voix se lézarde quand ils parlent d'hier






Et d'avoir trop pleuré que des larmes encore leur perlent aux paupières





Et s'ils tremblent un peu est-ce de voir vieillir la pendule d'argent





Qui ronronne au salon, qui dit oui qui dit non, qui dit: je vous attends




















Les vieux ne rêvent plus, leurs livres s'ensommeillent, leurs pianos sont fermés





Le petit chat est mort, le muscat du dimanche ne les fait plus chanter






Les vieux ne bougent plus leurs gestes ont trop de rides leur monde est trop petit






Du lit à la fenêtre, puis du lit au fauteuil et puis du lit au lit






Et s'ils sortent encore bras dessus bras dessous tout habillés de raide






C'est pour suivre au soleil l'enterrement d'un plus vieux, l'enterrement d'une plus laide






Et le temps d'un sanglot, oublier toute une heure la pendule d'argent






Qui ronronne au salon, qui dit oui qui dit non, et puis qui les attend












Les vieux ne meurent pas, ils s'endorment un jour et dorment trop longtemps




Ils se tiennent la main, ils ont peur de se perdre et se perdent pourtant






Et l'autre reste là, le meilleur ou le pire, le doux ou le sévère






Cela n'importe pas, celui des deux qui reste se retrouve en enfer






Vous le verrez peut-être, vous la verrez parfois en pluie et en chagrin






Traverser le présent en s'excusant déjà de n'être pas plus loin







Et fuir devant vous une dernière fois la pendule d'argent





Qui ronronne au salon, qui dit oui qui dit non, qui leur dit: je t'attends






Qui ronronne au salon, qui dit oui qui dit non et puis qui nous attend.






mercredi 13 mai 2009

Pensées Noires



« Les pensées sont les ombres de nos sentiments ».


Friedrich NIETZSCHE

lundi 11 mai 2009

Encore de l'éphémère


Etre en apesanteur


Loin de la douleur


Loin de la gravité


Prêt à s'évader


Comme libéré


Ne plus tourner en rond


A perdre la raison


Se calmer les nerfs


Pouvoir changer d'air


Sans en avoir l'air


Léger

vendredi 1 mai 2009

mardi 28 avril 2009

Entre ombre et lumière


Il suffit de croiser son regard avec celui d'un chat


pour mesurer la profondeur des énigmes


que chaque paillette de ses yeux


pose aux braves humains


que nous sommes.


(Jacques Laurent)

jeudi 23 avril 2009

L'enfant


Et une femme qui portait un enfant dans les bras dit,

Parlez-nous des Enfants.

Et il dit : Vos enfants ne sont pas vos enfants.

Ils sont les fils et les filles de l'appel de la Vie à elle-même,

Ils viennent à travers vous mais non de vous.

Et bien qu'ils soient avec vous, ils ne vous appartiennent pas.


Vous pouvez leur donner votre amour mais non point vos pensées,

Car ils ont leurs propres pensées.

Vous pouvez accueillir leurs corps mais pas leurs âmes,

Car leurs âmes habitent la maison de demain,

que vous ne pouvez visiter, pas même dans vos rêves.

Vous pouvez vous efforcer d'être comme eux,

mais ne tentez pas de les faire comme vous.

Car la vie ne va pas en arrière, ni ne s'attarde avec hier.


Vous êtes les arcs par qui vos enfants, comme des flèches vivantes, sont projetés.

L'Archer voit le but sur le chemin de l'infini, et

Il vous tend de Sa puissance pour que Ses flèches puissent voler vite et loin.

Que votre tension par la main de l'Archer soit pour la joie;

Car de même qu'Il aime la flèche qui vole, Il aime l'arc qui est stable.


(extrait du recueil Le Prophète)

mercredi 22 avril 2009

L'embellie



Extrait du nouvel album de Calogero, "L'embellie"


Ca ressemble à un rêve qui pose pied à terre,

C'est peut-être une trêve en un seul exemplaire,

mais on se moque bien quand paraît l'éclaircie

de savoir si demain durera L'EMBELLIE.


Car c'est l'instant présent

Qui reprend ses droits
Après tant de tourments

Sans fin, sans foi, ni loi

On ne la souhaitait plus

On se disait "c'est écrit

la paix n'existe plus"

Et voilà l'embellie

Et voilà l'embellie

La voilà l'embellie

L'embellie.

mardi 21 avril 2009

Cueille ce jour.



Cueille ce jour
Car il est la Vie
La vraie Vie de la Vie
Dans son éphémère durée séjournent
La réalité et la Vérité de l’existence
La joie de croître
La splendeur de l’action
La gloire du pouvoir
Car hier n’est qu’un souvenir
Et demain une simple vision
Mais Aujourd’hui bien vécu
Fait de chaque Hier un souvenir de bonheur
Et chaque Demain une vision d’espoir
Donc, cueille ce jour.

Ancien poème sanscrit

jeudi 16 avril 2009

Les chats de hasard








Je ne connais rien de comparable au silence pensif des chats.



Il emplit l'atmosphère d'une qualité très particulière.



Pour peu que l'on veuille bien s'arrêter un moment pour être à l'unisson avec lui, ce silence devient contagieux.



On le voit, lui, le chat, éveillé et ailleurs, son beau regard fixé devant lui.



On s'assoit là, la main posée sur son dos.



Le temps soudain suspendu, on se prend, l'oeil perdu dans le vague, à laisser errer son esprit, doucement.



Puis, tout à coup, un blanc, une bulle de néant vous a saisi et vous ne savez plus combien de minutes vous êtes resté là, et où vos pensées sont allées divaguer sans contrôle.



Puis on revient à la réalité, celle du temps compté, de l'ordre, du raisonnement, on s'éveille comme d'un petit voyage.



Où était-on ? On ne saura pas dans quelle part de soi informulée, inconnue, le rêve du chat nous a entraîné...






Anny Duperey, Les Chats mots






mardi 14 avril 2009

Un petit rien du tout





Les petites choses n'ont l'air de rien, mais elles donnent la paix.


Georges Bernanos

mercredi 8 avril 2009

La douceur du Cygne








Un peu pour toi,

Un peu pour moi....



Un peu de douceur et de tendresse

jeudi 19 février 2009

Les photos de Carole



Un blog de plus,

Pour dire quoi ???

Pas grand chose en fait,

juste partager ce que mes yeux voient.
Bonne visite chez moi.